Simone Weil et la crise
L’un des meilleurs remèdes à la crise est la pensée de SImone Weil. Cette philosophe française, férue de Platon et disciple d’Alain, pressentait dans les années trente les dangers de la montée du nazisme.
Mais au-delà, elle constatait dans les sociétés modernes, un mal plus profond, le « déracinement » de l’homme. Selon elle, l’humanité allait à la dérive, par la perte des valeurs de la transcendance.
Aujourd’hui, plus encore, il s’agit bien de réinventer l’humain autour de valeurs durables pour lui-même. Il s’agit bien de sortir l’Occident de ses maladies de l’orgueil et de l’avidité. Il s’agit bien d’entreprendre une œuvre de guérison qui permette à chacun de retrouver les liens avec le monde, avec la nature, avec les autres et, surtout, le lien intérieur avec soi-même. Car, comme le pensaient Platon et Simone Weil, ce qui constitue la structure intérieure de tout être humain est son aspiration au Bien. Et le véritable sens de la vie est que chacun évolue et se perfectionne.