Celui qui se bat
Ce n’est pas celui qui critique qui est important, ni celui qui montre du doigt comment l’homme fort trébuche ou comment l’homme d’action aurait pu faire mieux. Lire la suite
Ce n’est pas celui qui critique qui est important, ni celui qui montre du doigt comment l’homme fort trébuche ou comment l’homme d’action aurait pu faire mieux. Lire la suite
L’un des meilleurs remèdes à la crise est la pensée de SImone Weil. Cette philosophe française, férue de Platon et disciple d’Alain, pressentait dans les années trente les dangers de la montée du nazisme. Lire la suite
Les écrivains savent une chose que les citoyens semblent ignorer: moins, c’est plus.
Ecrire bien, ce n’est pas ajouter mais soustraire. Le rabot fut toujours l’ami des grands textes. Or le malheur veut que notre peuple, saisi de folie compulsive, adresse sans cesse aux politiques des demandes qui se traduisent par du plus: plus de flics, de profs, de lois en vrac, de réglementations omnidirectionnelles, d’économies, d’indignation, de réactions. La croyance dingue s’est répandue que le plus allait forcément donner du mieux; comme si le moins n’avait pas ses vertus.
Alors soyons barjos jusqu’au bout: exigeons davantage de lois de manière à ce qu’elles deviennent définitivement confuses et inefficaces ! Lire la suite
On nous parle de la fin du pétrole, de la perte de la biodiversité, du dérèglement climatique; les scientifiques nous disent que les espèces sur la Terre s’éteignent à un rythme mille fois supérieur au rythme naturel, ou encore que l’élevage industriel produit plus de gaz à effet de serre que les transports. On nous dit… Mais est-ce que nous modifions pour autant notre façon de vivre? On ne change rien. On continue comme avant. Préférant croire que c’est toujours d’ailleurs, de l’autre, que vient la responsabilité … Lire la suite
La nature universelle a pour tâche de transporter là ce qui est ici, de le transformer et de l’enlever de là pour le porter ailleurs. Tout est changeant, mais tout est habituel, et il n’y a pas à craindre qu’il y ait du nouveau, les répartitions sont équivalentes. Lire la suite
Pour le Prix Nobel d’économie (1998), le changement climatique affecte le développement des plus démunis.
Bien avant que la crise économique ne fasse redécouvrir les vertus de la régulation aux gouvernements des grandes puissances mondiales, l’Indien Amartya Sen, Prix Nobel d’économie en 1998, faisait partie des quelques économistes à défendre le rôle de l’Etat contre la vague libérale. Ses travaux ont démontré que les famines étaient créées par l’absence de démocratie plus que par le manque de nourriture. On lui doit l’invention, avec Mahbub Ul Haq, en 1990, de l’indice de développement humain (IDH), qui intègre, en plus du niveau de revenu par habitant, les questions de santé et d’éducation. Lire la suite